« La grâce n’est pas la rétribution de l’aveu. C’est une opportunité de clémence qui prend en compte l’intérêt général qu’il y a de faire cesser une peine spécifique, et seule la confusion démagogique des idées a donné de l’importance au fait que la victime pardonne ou non. La grâce concerne le rapport du seul condamné avec les raisons de la loi. La victime quant à elle a obtenu de la sentence tout ce que celle-ci pouvait lui donner ».
Giuseppe Maria Berruti
Conseiller à la Cour de cassation
(La Repubblica, 3 janvier 2003)
« Il y a des justiciers qui, si la science le rendait possible, prolongeraient de 1000 ans la vie des rois, afin qu’ils arrivent à purger les 1000 ans auxquels ils ont été condamnés. D’ailleurs, Dieu ne l’a-t-il pas déjà fait, qui a jeté les bases de l’éternité de façon que les réprouvés puissent pâtir éternellement des peines de l’enfer ? »
Rafaël Sânchez Ferlosio